Combien gagne un plombier à son compte ?
Le plombier peut exercer au sein d’une société spécialisée dans le domaine, ou se lancer à son compte. Dans ce dernier cas, il revêt alors le statut d’auto‑entrepreneur.
Comment devenir plombier à son compte ?
Pour exercer le métier de plombier, il faut obtenir un diplôme de niveau CAP. Les professionnels de la discipline disposent la plupart du temps d’autres prérogatives. Ainsi, il n’est pas rare qu’un employeur recherche des plombiers ayant suivi des mentions complémentaires telles que la zinguerie. Cela permet d’obtenir des ouvriers qualifiés et polyvalents pouvant accroître les champs d’intervention de l’entreprise.
Pour devenir plombier à son compte, il est nécessaire de respecter quelques formalités indispensables. Préalablement à la réalisation des démarches, l’artisan doit, dès lors qu’il prépare cette transition, choisir un statut juridique. Cela revient à choisir la forme de la société que le plombier souhaite créer.
Les possibilités sont diverses et dépendent de plusieurs critères : partage souhaité ou non des bénéfices, investissement de départ, responsabilité de l’entrepreneur… Cette étape est cruciale puisqu’elle aura un impact considérable sur la vie quotidienne de l’entreprise, de sa création à son éventuelle disparition.
Il doit également avoir obtenu on diplôme, condition commune à tous les artisans de la profession. Le niveau de qualification doit être celui d’un CAP, d’un BEP, ou d’un équivalent que peut être un titre délivré par le Répertoire National de Certificats Professionnels. Cette modalité peut être contournée dans certains cas, dès lors que le plombier justifie d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans en France ou dans un pays de l’Union européenne.
Il doit ensuite effectuer un stage de préparation à l’installation, plus couramment évoqué sous l’acronyme SPI. Ce stage de préparation obligatoire doit s’effectuer auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Il s’agit d’une formation permettant d’acquérir les fondamentaux de la création, mais aussi de la gestion d’une entreprise.
Finalement, et ce, conformément au droit des sociétés, il lui incombe d’immatriculer son entreprise au registre du commerce et des sociétés, mais également au Répertoire des Métiers. Cela lui permettra d’inscrire son activité dans un cadre juridique nécessaire à la bonne conduite de son entreprise.
Combien gagne un plombier à son compte ?
Les revenus du plombier à son compte diffèrent de ceux qu’il pourrait espérer en tant que salarié d’une entreprise. D’autres critères entrent en compte dans les variations de salaire. En effet, la localisation de l’entreprise, l’ancienneté de l’entreprise ou encore le niveau d’études effectué avant d’intégrer la profession peut avoir des conséquences sur le montant de son salaire. La moyenne nationale porte sur un salaire oscillant entre 2000 € et 2500 € brut par mois pour un plombier expérimenté.
Il convient néanmoins de noter qu’un plombier salarié débutant sera payé par son employeur environ au SMIC.
À son compte, le plombier peut espérer se dégager un salaire nettement plus intéressant que s’il était resté salarié. Ainsi, on estime que ce professionnel peut percevoir entre 2800 € et 5000 € par mois. La fourchette est assez large, car les mêmes critères que ceux énoncés pour un plombier salarié peuvent entrer en jeu et ainsi faire varier les revenus d’un professionnel à un autre.
Le plombier à son compte se rémunère au regard d’un tarif horaire. En France métropolitaine, celui‑ci se situe entre 40 € et 70 € hors taxes. Là encore, l’estimation est plutôt vaste puisque la région dans laquelle exerce le professionnel va faire varier le taux horaire. De plus, ces taux horaires peuvent être revus à la hausse dès lors que le plombier doit intervenir un jour férié ou pendant le week‑end.
Le choix de la société et du statut juridique peut également impacter le salaire du plombier à son compte. En effet, en fonction du nombre de collaborateurs ou de la taille structurelle de l’entreprise, les revenus sont plus ou moins partagés et redistribués au sein de la société.
Enfin, il convient de noter que des tarifs plus bas peuvent également être constatés. Il s’agit du cas de l’auto‑entrepreneur, qui en raison de charges plus faibles à supporter dans la gestion de son entreprise, pourra se permettre de pratiquer des prix plu faibles qu’une autre entreprise.
Finalement, il est financièrement intéressant de se lancer à son compte en tant que plombier professionnel. Néanmoins, cela implique des responsabilités et une charge de travail supplémentaire dans la gestion de l’entreprise, dont le salarié lambda n’aurait pas à se soucier.